Le buggy SARAP
TUÉ PAR LE CHOC PETROLIER
Début 1974, les robinets du pétrole se ferment au Moyen-Orient. L'essence se raréfie, son prix monte en flèche. Le pantouflard gouvernement Messmer s'affole, perd les pédales et prend des mesures incohérentes et dénuées de tout bon sens, parmi lesquelles l'interdiction de toute compétition motorisée sur le territoire national.
LE BUGGY SARAP
La sympathique histoire n'en est pourtant pas à son terme. Lorsque la situation politico-économique se stabilise, la société SARAP décide de reprendre à son compte la commercialisation du buggy, dont les démarches d'homologation par type restent valables durant trois ans encore. L'appellation BUFFALO appartenant toujours à Roland Beilé, le buggy 100% français est désormais vendu sous la dénomination de buggy SARAP. Certains éléments de carrosserie sont revus et modifiés, mais le SARAP n'est rien d'autre qu'un BUFFALO rebaptisé. Une importante campagne de publicité est lancée par Alain Kummer, le directeur de la société, à tel point que le buggy SARAP devient bientôt aussi célèbre que son grand frère le BUFFALO.
Mais le courant "peace and love" s'étant progressivement étiolé dans la sinistrose ambiante, seuls quelques apprentis pilotes constituent encore une clientèle potentielle dorénavant...
Bon an mal an, 199 buggies SARAP sont encore vendus jusqu'en mai 1977, date à laquelle les procédures d'homologation par type arrivent à terme. De coûteux crash-tests devraient à nouveau être réalisés à l'UTAC pour renouveler les agréments. La direction de
L'histoire automobile de
Aujourd'hui, elle demeure injustement méconnue.
L'Amicale Buffalo Sarap s'efforce d'y remédier.
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